Un soir comme les autres, sur Twitter, je reçois un gentil tweet de Laeti, qui me demande quand je vais reposter des one-shots ici... Je vais paraitre nounouille (mais pas longtemps rassurez-vous, juste le temps de cette intro, après avoir lu cet article, vous allez avoir envie de guimauve, ou d'un seau pour gerber - au choix) mais ça m'a vraiment fait très plaisir de découvrir que quelqu'un s’intéresse à mes histoires, et mieux, en réclame. Le lendemain, j'ai donc fait un effort d'imagination en lui proposant une "story Twitter". 
| Ma première story format Twitter ! Parce qu'en plus d'être une no-life à l'humour merdique , je suis schizophrène. | 
 La dernière postée ici date de mi-mars, et c'est vrai que le temps passe  TRES vite, mais j'ai été vraiment touchée par sa demande. Il est vrai  que d'autres projets m'occupent plutôt pas mal ces derniers temps (mais  j'en vois enfin le bout - ça n'arrête pas depuis fin avril !). Je n'ai  pas vraiment délaissée l'écriture, c'est juste que je ne la rend plus  aussi publique qu'avant. Le one-shot que je vous propose ce soir est en  fait sur papier depuis deux semaines, mais j'hésitais vraiment à le  partager ici vu son aspect...particulier *va perdre ses derniers lecteurs*.  Elle est inspirée du teaser du clip de Nightmare, qui en fait, m'avait déjà inspiré un autre récit que vous avez peut-être lu qui se déroulait dans un manoir hollandais avec un savant-fou et qui doit dater de l'été dernier. Cette vidéo ne dure pas longtemps mais semble être une source d'inspirations inépuisables ! Oui, tu as du te rendre compte que je ne crée jamais rien, mais que je pompe honteusement les idées de mes héros (ici, Avenged Sevenfold). Une seconde source d'inspiration ont été les paroles de Scream, que je voulais caser dans un récit depuis globalement une année (je pense l'avoir fait l'été dernier aussi - dans une scène avec un lac aspirant les rêveurs) mais ce n'était apparemment pas suffisant (puis ça doit au moins être la troisième fois que je linke cette vidéo sur ce blog). Lundi soir, je vais ENFIN LES VOIR EN CONCERT ! (ça pue la review kilométrique ça...surtout que le lendemain, je compte bien profiter d'être sur Lille pour visiter un peu). Pfff, je suis impatiente d'y être, mais pas trop non plus, parce qu'après, je ne pourrais plus "attendre" gentiment ce moment. Le Zénith me fait un peu peur j'avoue...je compte aller en gradins because rotule pourrie et fosse potentiellement plus énervée que celle de Panic! mais j'espère que ça sera pas aussi mou du genou (ha ha ha) que mon unique expérience en gradins U__U. "Advienne que pourra"
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D'un  coté des paupières gonflées par des larmes amères se trouvait une pièce  cruellement nue. Du carrelage atrocement familier rampait du sol au  plafond et la seule lueur qui éclairait la pièce provenait de la porte  vitrée attenante. Un frisson glacé saisit ses muscles lorsqu'il reconnut  l'endroit. En raison de l'absence de lumière, il ne put distinguer la  couleur exacte du carrelage mais un souvenir lui suggéra qu'ils étaient  d'un vert clinique, et cette couleur était associée à d'insupportables  douleurs. 
De  l'autre coté des paupières se trouvaient deux globes oculaires rougis  et exorbités par la terreur. Sanglé à l'horizontal, il se débattait en  vain. A quoi voulait-il échapper, il l'ignorait mais il le désirait plus  que tout. Il avait bien essayé d'hurler mais l'écho de son cri renvoyé  par les murs froids lui avait tant glacé le sang qu'il préférait se  débattre en silence. Dans une énième tentative désespérée de se libérer  un poignet, un vif tiraillement lui barrait la poitrine et lui coupa le  souffle. Il rejeta sa tête en arrière le temps de récupérer, puis colla  son menton contre son torse afin de déterminer l'origine de sa  souffrance. Il ne put retenir un cri affreux lorsqu'il devina dans la  semi-obscurité le relief d'épais fils croutés de sang cousus sur le coté  gauche de sa cage thoracique. Tout lui revint en mémoire. Les cris, la  lame tranchante, l'écoulement du sang chaud, les hurlements, les  horribles pulsations, les vaines supplications, le craquement des côtes,  le sourire de son bourreau au moment de lui voler son cœur.
Tout  à coup, une lumière crue aveugla ses rétines maintenant habituées à la  pénombre. Fermant les paupières, il distingua un ballet de formes  géométriques se débattant (comme lui?) sur un fond rouge, celui du sang  irriguant ses paupières. Comment le sang peut-il encore circuler dans mes veines ? Je n'ai plus de cœur…Ses  oreilles perçurent un bruit de mouvement dans la pièce voisine. Il  retint son souffle. Si la porte s'ouvre, tout recommence. Seigneur,  faites qu'elle ne s'ouvre pas. Faites que cette créature meurt d'une  crise cardiaque. Tuez-la Mon Dieu, tuez-la. Il devina un battement de  porte et le bruit qu'un chariot métallique roulant dans sa direction. Il  n'osait pas ouvrir les yeux. Tant qu'il sera dans l'ignorance du  contenu du chariot, tout ira bien.
Il les ouvrit  pourtant au moment où une griffe détacha violemment les points de suture  de sa peau purulente. Ce n'était que le début. Il referma les yeux,  évitant d'en découvrir plus que nécessaire sur la séance du jour. 
"Vous êtes réveillé ? Bien" dit une voix courtoise.
Il n'osa toujours pas ouvrir les yeux.
"Désirez-vous un peu de thé ? Votre langue doit être un peu sèche, ne vous inquiétez pas, cela ne durera pas" 
Toujours  plongé dans le noir, ou plutôt dans le rouge, il entendit le sifflement  strident d'une bouilloire qu'il imagina couverte de rouille.
 "C'est prêt" monologua l'autre voix. 
Ses  yeux se révulsèrent de douleur. Son cri fut étouffé en un gargouillis  fumant. L'azote liquide dégoulinait sur ses lèvres, carbonisant les  chairs au passage. Ses joues se décomposaient. Ses yeux irrités par les  émanations se remplirent de larmes tandis que son corps saisi de spasmes  s'agitait plus fort que jamais.
"Simple  anesthésie, vous ne sentirez plus rien à présent. Je vous le promet."  poursuivit son bourreau d'une voix calme et horriblement distinguée. 
Mensonge,  la douleur était infernale, les terminaisons nerveuses n'étaient pas  mortes mais cruellement déchiquetées. L'inconnu lui glissa une sorte de  cercle métallique tranchant entre les parois de chairs rongées par  l'acide qui furent autrefois des lèvres, de manière à maintenir ouvert  le trou béant qui était encore une bouche il y a à peine deux minutes.  La victime hurlait toujours, redoutant la suite, le glissement d'acide  dans sa gorge. Mais il n'en fut rien. D'un claquement sec, le sadique  sectionna la langue et le sang chaud empli la gorge de l'homme sanglé,  hurlant, s'étranglant, les yeux exorbités, le menton cloqué et  sanguinolent.
"Merci  pour votre langue. Je m'excuse, je n'ai plus de fil, j'ai utilisé mon  stock pour vous recoudre hier la poitrine. Je vais devoir cautériser,  j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur."
La créature approcha la terrible bouilloire et déversa le reste de liquide corrosif dans ce qui fut une cavité buccale.
"Permettez que je récupère vos dents? Les miennes ne me plaisent plus."
Le tortionnaire, une cuillère à thé à la main, eut un sourire carnassier envers sa victime qui s'évanouit à cette vue. 
"Vous  souhaitez vous reposer ? Je comprends, je reviendrais demain à la même  heure. Je ne vais tout de même pas vous volez vos organes alors que vous  êtes inconscient. Je suis quelqu'un de bien."
Il  se réveilla en sursaut. Tout ceci n'était qu'un cauchemar, un affreux  cauchemar certes, mais le sadique n’avait jamais existé. Groggy, il  souleva lentement le bras gauche afin d’attraper le verre d’eau qui  reposait sur la table nuit (mais où suis-je ? Je ne reconnais pas cette  chambre) lorsqu'une douleur saisissante s'empara de son coté gauche.  Affolé, il chercha à tâtons l'interrupteur de la lampe de chevet et  arracha sa chemise. Verte la chemise, et affreusement médicale. Une  série de point barrait son torse, coté gauche. Il poussa un cri strident  lorsqu'il entendit un chariot métallique qui s'approchait avant de  s'évanouir. Seulement l'infirmière du service cardiologie qui faisait sa  ronde de nuit. Il ne se réveilla jamais.
4 commentaires:
je suis contente d'être au matin^^je suis pas sur de passer la nuit si je l'avais lue au soir^^
mais J'ADORE^^ça me manquait les fics
bonne continuation
bizbiz
Oooh merci d'avoir lu ! (: Hihi, j'ai de la chance de t'avoir pour lectrice !
Sinon, je vais bientôt poster la nouvelle que j'avais écrite pour le concours aussi (:
Bon week-end !
t'as pas été retenue?pour le moment j'ai encore rien vu dans femmes d'aujourd'hui
J'expliquerais tout dans l'article ! *suspens*
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