Big Quick Mac

« Quick, nous, c’est le goût ! ». En voilà un slogan qui a marqué les mémoires. Enfin, j’me comprends. Mais là, tu es en train de te demander de quoi peut donc bien causer un article qui débute par une photo de malbouffe ? De l’obésité enfantine, de la présence de substances litigieuses dans les bons steaks préparés avec un amour par Ronald-le-Clown ? Non, en fait on va causer shopping cette semaine (ouais, ENCORE).

Pour resituer les faits (et me trouver une excuse à cette orgie dépensière), après mon petit laïus exposant le butin de la semaine dernière, Céline a comme qui dirait proposé une sortie ce week-end. Bon, à la base, cela devait être la mer, Ostende, le sable fin dans tes pieds, les bonbons entre tes mains, les cocotiers dans tes rêves, toussa. Mais après consultation dubitative de la météo, et surtout, des horaires de train (2h42 l’aller simple…) on s’est rabattu sur un endroit plus accessible mais rarement fréquenté (enfin que NOUS, on fréquente peu) : Bruxelles. Mouais, ça change de Mons/Tournai/Lille, le choix est plus important que dans la province (celui qui dit « zone », j’le frappe *oui, on est teigneux à la campagne*) mais travaillant là-bas toutes les deux, on n’a pas forcément envie de s’imposer le train vers cette ville le week-end.
Détails de la journée ! (et là, tu soupires ET OUI CA VA ENCORE CAUSER DE FRINGUES/TRUCS FUTILES mais en même temps, si tu voulais vraiment du culturel, tu trainerais ailleurs que sur mon blog U_U).

Par un beau matin où la brise souffla légèrement dans les arbres, mes papattes 

faisant crisser le gravier du quai à chacun de mes pas (vous le dites si j’en fais trop ?), cette journée commença par…un retard train. Ouais, « ambiance Bruxelles » dès le matin ou sinon rien, qu’est ce que tu crois ! J’en profite pour bien avancer dans Zelda du coup (mais finalement, je reste bloquée dans les ruines de Tarm et y resterais/bordel-ça-me-fait-chier). Cette information est capitale, tu en prendras bien note dans un coin de ton cerveau/ton bras.car elle ressortira avant la fin de l'article. Finalement, j’arrive à attraper la correspondance et retrouve Céline sans trop de difficultés. Bon, je vous passe la partie Gare-du-Nord/Rogier, parce que j’ai un genre de black-out, je sais plus combien de temps à durer ce trajet, ni par où nous sommes passées, ni de quoi nous avons parlé, mais nous voilà chez Veritas. Ma lubie du moment ? Trouver des collants pas cher, et les trouer façon « true rebelz » pour ensuite les porter avec un short ou une jupe. Sauf que j’en ai trouvé des déjà troués pour pas cher. La couleur est spéciale et les trous un peu trop réguliers à mon goût, mais il y a moyen d’arranger ça. Sur des bas noirs et ma jupette rose, ça pourrait bien rendre ! 

Nous poursuivons vaillamment (on est déja crevéééééées) nos péripéties chez Claire’s, où je trouve aussi un rayon de bas pas cher (dont ceux que j’avais repérés à Mons la semaine dernière) mais ils me semblent ennuyeux à mourir par rapport à ma dernière acquisition donc je ne craquerais point. Je trouve aussi un collier tout chou "J'aime le chocolat", mais que j’ai du mal à imaginer sur moi. Dans l’article précédent, j’expliquais comment j’étais arrivée au constat que le « féminin tout romantique », c’était pas un style qui m’allait, même si j’aime bien l’esprit de ce bijou (ouais, le collier a une conscience, et parfois, il fait des rêves *BLAM*). Sinon, j’ai quand même eu un coup de cœur à ma portée dans cette boutique, coup de cœur apparu sous la forme de vernis gris laqué ! Mon Dieu, des mois que j’ai cette idée en tête, mais les seuls vernis gris que je trouvais dans mon budget comportaient tous des paillettes ignobles et je ne supporte pas les paillettes ignobles dans le vernis, je trouve que ça fait gamine et pas classe du tout *dit la fille qui a cinq ans dans sa tête et qui se traine en t-shirt trop grand dès qu’elle en a l’occasion*. Bref, je me retiens vraiment de faire une danse de la joie dans la boutique. Dès que je suis rentrée, je l’ai essayé et c’est beauuu. C’est plus doux que le noir, et en même temps, c’est vraiment bizarre comme couleur. Mais je suis fan ! Bon, deux boutiques faits, deux achats, mais ça va, je le vis bien (noon, je culpabilise à mort U_U). La prochaine étape est New Look, je suis prise d’une envie subite de…trucs en plumes. Un serre-tête, ou bien, des boucles d’oreilles, mais j’ai envie de légèreté. Bon, cette envie restera insatisfaite (comme une certaine exaltée. Okay, private joke qui date, celle-là). Mais je ressors les mains vides alors c’est chouette ! En même temps, New Look, j’y sors souvent les mains vides. Je sais pas pourquoi je m’acharne à encore y entrer… J’entraine ensuite Céline chez Cool Cats, une enseigne un peu bling-bling que quand tu entres, tu as l’impression d’être dans une boîte de nuit, mais qu’en fouinant bien et avec un peu d’imagination, leur fringues de VIP-trop-klasseuh peuvent se transformer en fringues « gothiques ». Ouais, c'est difficile à croire, mais soyez un peu attentif et vous verrez le nombre de corset/top - jupe en dentelle - toussa. Bon au programme, pas de dentelle noire pour Caroow mais….une mini-veste « Black Parade style » pour seulement cinq euros ! Raah, je fond. Bon, la raison de ce prix très démocratique est surtout du à l’immense trou dans le dos, mais ma super maman va savoir réparer ça en deux temps trois mouvements, donc ça serait bête de la laisser sur son cintre.

Yeah, enfin une mode que j'aime !

Un peu plus loin, on tombe sur un Pimkie…énorme. Mais ya pas grand-chose qui me tape dans l’œil (en même temps, chez Pimkie, à part leur t-shirt imprimé avec des animaux/messages rigolos dessus, ça fait des mois que j’y ai plus rien trouvé…). Comme quoi, la taille ne fait pas tout *BLAM* Mais je suis super contente car je trouve leur t-shirt blanc à message sur lequel j’avais fait un gros craquage la semaine dernière. Céline aussi avait fait un gros craquage et ça tombe bien car il en restait que deux…à notre taille ! Par contre, il ne comporte pas l’étiquette à 5€, du coup, je prépare mes arguments chocs (« mais sur votre site, il est qu’à 5€ et à Mons aussi » *bouhouhouhou*) mais cela ne sera pas utile puisqu’il passe immédiatement à 4,99€ à la caisse (un cent moins cher que prévu, c’est la fête !).

 On commence à avoir un peu faim, mais on tente encore le C&A avant la pause, et là, c’est le drame. Ouais, le ventre vide, ce n’est pas évident de trouver le courage de fouiner dans un magasin aussi…ENORME. Après avoir trouvé un plan (un peu par hasard, j’avoue), on descend dans les forges du Mordor (*muhahaha* bon, en réalité, au rayon jeune). Devant l’anarchie du rayon, le courage nous quitte peu à peu. Je trouve finalement un top rouge bien sympa pour venir compléter ma tenue « concert-The-Used » (vendredi prochain *___*) et Céline se trouve une jolie robe trèèèèèèèèèèèèès longue. A la caisse, c’est découragement total, pour passer le temps, on se choisit chacune une file et on joue à « qui passera à la caisse en premier ». J’avais une bonne avance mais je suis tombée dans un piège fourbe : l’emballage-cadeau de la dame de devant. Puis, le « passer votre tour pour manque d’étiquettes sur votre article » (mais il coutaiiiit 4,50€, puisque je vous le diiiiiit). Pour ne rien arranger, notre estomac crie famine (je suis certaine qui a moyen d’encore faire un lien avec la Montagne du Destin mais je vais abandonner l’humour X__X). Nous sommes tellement heureuses d’être dehors qu’on immortalise l’instant !

Bon, l'épisode Quick est pas vraiment intéressant à détailler. Huuum, en gros, on a passé commande, on s'est assises et on a bouffé comme les deux grandes affamées que nous étions. D'ailleurs, le Quick est souvent mal jugé "ouais, c'est dégueux, moi je veux aller à MacDo" et bien, je peux vous dire que leurs frites sont vraiment biens mieux que chez le Clown ! Bien chaudes, dorées, croustillantes, bon, elles valent pas celles de la friterie du village où je vis (ET QUI SONT LES MEILLEURES FRITES DE BELGIQUE *hum hum*), mais se défendent bien. J'avais très envie d'un fondant au chocolat (le dessert exposé sur le plateau de la première photo de cet article) OUI, ils vont me tenter jusqu'au bout. Mais on se garde de la place pour une glace. C'est donc plutôt remplies qu'on poursuit vaillamment notre chemin à City 2, où on rejette un coup d’œil à un autre Pimkie sans être plus convaincue et puis, là, c’est le drame, on réalise qu’il est DÉJÀ 15h. Ayant prévu de reprendre le train à 16h (pour éviter un autre drame familial et essayer de gagner quelques jours d’internet), je suis un peu déçue car le temps a passé super vite ! On se concentre donc sur le capital : la Fnac. Je ne regarde même pas le rayon CD, mais suis plutôt à la recherche de dvd puisque « je ne peux plus regarder la moindre vidéo sur Internet parce que la facture va augmenter blablabla ». Je suis à deux doigts de craquer pour « L’orange mécanique », de Kubrick que je suis en train de lire mais le prix est un peu too much. Donc, on passe notre chemin et nous dirigeons vers le rayon livre…qui est après le rayon manga. Ouais, pourquoi diable a-t-il fallu que mon regard croise la couverture de « The Legend of Zelda – Phantom Hourglass ». Bon, l’aventure sur DS est plutôt une déception, Tetra est trop chiante mais Link est tellement LIIIIIIIIIIINK que j’ai craqué ! Je viens de voir que c’était le dixième tome, j’étais pas au courant… Je vais essayer de trouver les autres  (INFO UTILE : MON ANNIVERSAIRE EST EN DECEMBRE - JE REPETE : EN DECEMBRE). Bon, okay, j’arrête les messages cachés, ça marche pas façon. Bref, qu’est ce que je racontais ? Ah oui, au rayon roman, je tombe sur la version poche d’un livre que je comptais lire depuis longtemps : Moby Dick, qui, à l’image de la baleine blanche dont il conte l’histoire, ne pesait pas des tonnes, mais mille pages. Ouais, mon courage s’est vite envolé. Tant pis, il doit bien exister un film de l’histoire (mais je peux plus regarder de film, c'est juste U_U). Pas mal de monde autour de moi (genre, je connais « pas mal de monde » hum hum, okay trois personnes, dont Laeti et Céline) m’ont fortement conseillé de lire Madame Nothomb. J’ai un gros problème avec cette femme et cela pour des raisons très obscures mais voila, dans ma classe de français de deuxième secondaire, il y avait un poster-pub pour « La Métaphysique des Tubes », avec une photo de l’auteur, et j’ai développé un genre de haine inexpliquée envers ce poster (pas du tout liée à mon amour pour les études de textes que nous réalisions en classe, non non) et par relation, à l’auteur. Voila, c’est très con, mais parfois, on faut savoir passer au dessus de ses préjugés et se lancer. Vu la taille peu épaisse des livres, j’ai commencé en douceur avec…quatre romans ! Bon, les prix font un peu chié par contre (*oui Caroow, tu n’es plus au Bouquinet mais dans la vraie vie*) surtout que ça va certainement être TRES vite lu ! (en effet, j'ai lu la Métaphysique des tubes ce matin en moins de trois heures, et même si j'aimais bien le thème Japon, j'ai un énorme problème avec les gens à l'ego sur dimensionné (comme moi...) et je trouve que ça gâche vraiment le plaisir qu'on pourrait trouver au texte) Puis, j’accompagne Céline qui cherchait un livre sur les plantes d’appartement qui purifie l’air. Je connaissais pas du tout ce sujet, et j’ai été impressionnée du nombre d’ouvrages sur le sujet ! O_O (ouais, et ça a rien avoir mais tant qu’on parle de pollution, j’ai le visage en feu comme si je m’étais pris un coup de soleil et suis en train de me demander si ça vient pas de l’air dégueulasse de la capitale). Bon voila, je suis fatiguée d’écrire là, un peu comme on était fatiguée en sortant de la Fnac. On zappe la glace dont je rêve depuis le matin pour privilégier le train mais sur notre route…je suis tombée amoureuse ! Oui, il est doux, grand, fort, avec des yeux sombres, je suis bien dans ses bras et il fait…caca des œufs de Pâques en chocolat. Mon chéri porte le doux nom de « Lapin Lindt » et il est trop craquant ! Non, sans blague si il était à vendre….OH MON DIEU JE ME SERAIS FAIT PLAISIR ! (je vous avais déjà dit que j’avais une attirance limite obsessionnelle envers les lapins ?). Mais regardez moi un peu cette boule de poils. Je le voyais déjà dans mon lit, à caresser sa fourrure toute douce (avec Musti, je veux pas faire de jaloux). (MON ANNIVERSAIRE EST EN DECEMBRE). 

D'ailleurs, dans ma main, je tiens un chocolat qu'on a reçu, et qui avait un peu trop un goût de lait (comment ça, je suis une sale garce difficile et éternellement insatisfaite ?). Puis, on se dirige les pieds lourds vers...le métro, puis la gare du Midi. Un petit sorbet à la framboise de dernière minute et nous revoilà de retour dans le train...complètement lessivées ! Ouais, heureusement qu'on a pas été à Ostende, ou bien, c'était à la petite cuillère qu'il aurait fallu nous ramassé. Je quitte Céline à Ath, monte dans le train et, dans le silence du wagon, découvre une petite musique. Petite musique qui ne devrait normalement pas être jouée. Ouais, c'est bien ça. Link est resté dans les ruines de Tarm pile là où je l'avais laissé cinq heures plus tôt. J'avais oublié d'éteindre mon game-boy ET LA BATTERIE N'EST MEME PAS MORTE ! Ouais, les trucs étaient vachement plus résistant à l'époque que les gadgets actuel ! (d'ailleurs, je revend une DS XL, celui que ça intéresse...).  Bref bref, en guise de conclusion, ce fut encore une agréable journée de passée. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je n'ai pas dépensé tant que ça, et ça c'est cool. Je terminerais aussi par un petit constat plutôt désolant : c'est beaucoup plus facile d'être originale à Bruxelles que dans mon village...

La vision de Céline