Fait !
Pour cela, vous devez vous rendre à Bruxelles, au Cinquantenaire pour être plus précise (métro Mérode). Ce lieu comporte des expositions permanentes et d'autres "temporaires". Celle que je vous propose est temporaire et se tient jusqu'au 26 avril 2011, il ne faut donc pas trainer ! Le thème plutôt atypique m'a tout de suite séduit (tiens donc...) mais je ne pensais pas y aller, et quand j'ai revu une publicité quelques semaines plus tard, je me suis dit "Pourquoi pas ? J'ai envie de culture !". Je pensais y aller seule, puis je me suis dit que je pourrais essayer de trouver quelqu'un pour partager ça. Je ne pensais pas que les expositions intéressaient si peu les gens... Finalement, c'est en discutant avec une collègue que je trouve quelqu'un de motivé ! Mais qu'est donc ce thème ? "Entre le Paradis et l'Enfer : mourir au Moyen-Age".
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Statuette asiatique - ma pièce préférée de l'expo |
Ma collègue ayant des chèques-culture, l'entrée ne m'aura pas couté un rond. Débarrassées des manteaux, on trouve enfin l'entrée de l'expo, avec des audio-guide à l'entrée. On ne les aura finalement pas beaucoup utilisé puisque ça racontait pratiquement tout ce qui était noté sur les affiches, et puis, quand on est à deux, c'est plus sympa sans. Et puis, c'est parti pour le dédale de couloir. Il y a des objets du quotidien, des sculptures, bijoux, tableaux, pierres tombales, livres et même quelques squelettes, mais rien "d'abominablement tapageurs". Le début me semble un peu hors-sujet, puisqu'on y trouve des statues venant d'ailleurs : le squelette et son éventail, une tête momifiée d'Océanie ainsi qu'un sublime masque de la fête des mort mexicain en papier mâché! Les salles sont très sombres, c'était sympa pour l'ambiance, mais pas évident pour déchiffrer les commentaires indiqués à coté des pièces exposées. Le tout est divisé en quatre parties, mais la coupure entre les parties est très fluide. Les voici telles que présentées sur le site :
1/ Les causes de la mort - Pour diverses raisons (malnutrition, manque de soins, épidémies, mauvaise hygiène de vie, guerres,...), l'espérance de vie de l'homme médiéval était plus courte qu'aujourd'hui. L'homme médiéval expérimentait la mort au quotidien. La maladie, la mort et la vie s'entremêlaient d'avantage qu'aujourd'hui...
2/ L'accompagnement des mourants et les rituels funéraires - Les liens entre l'individu et la communauté sont renforcés par toute une série de rituels relatifs au décès, à l'enterrement, au deuil et aux cérémonies de commémoration. On constate des différences importantes entre le traitement du corps des personnes riches et du peuple moyen. Le sort réservé aux parias de la société est également abordé.
3/ La topographie de la mort - Derrière chaque tombe se cache un homme, une femme, un enfant, une communauté... Les lieux de cultes et les cimetières occupent une place majeure au sein de la société médiévale. Les mausolées, les tombes ordinaires contrastaient avec les tombeaux normaux et les fosses communes.
4/ De la mort à la résurrection - Après la mort, le défunt doit attendre le jugement dernier. Selon ses actes, le paradis, l'enfer ou le purgatoire lui sont promis. Les danses macabres, la roue de la fortune et les "ars moriendi" décrivent la relation à la vie éternelle dans l'imaginaire chrétien.
2/ L'accompagnement des mourants et les rituels funéraires - Les liens entre l'individu et la communauté sont renforcés par toute une série de rituels relatifs au décès, à l'enterrement, au deuil et aux cérémonies de commémoration. On constate des différences importantes entre le traitement du corps des personnes riches et du peuple moyen. Le sort réservé aux parias de la société est également abordé.
3/ La topographie de la mort - Derrière chaque tombe se cache un homme, une femme, un enfant, une communauté... Les lieux de cultes et les cimetières occupent une place majeure au sein de la société médiévale. Les mausolées, les tombes ordinaires contrastaient avec les tombeaux normaux et les fosses communes.
4/ De la mort à la résurrection - Après la mort, le défunt doit attendre le jugement dernier. Selon ses actes, le paradis, l'enfer ou le purgatoire lui sont promis. Les danses macabres, la roue de la fortune et les "ars moriendi" décrivent la relation à la vie éternelle dans l'imaginaire chrétien.
J'ai vraiment aimé la première partie ! La seconde consistait plutôt en des sculptures religieuses (catho) qui m'ont moins captivées. La troisième partie était la plus instructive. J'ai appris que les suicidés étaient traités de manière encore pire que les assassins. Et que si on faisait une tentative de suicide, mais qu'on se ratait, on était condamné à mort. Je savais que le suicide n'est pas toléré par la religion chrétienne, mais je ne pensais pas que c'était à ce point ! Pareil pour le sort réservé aux bébés mort-nés qui n'ont pas été baptisé... Enfin, le quatrième thème reprend surtout des toiles et des draperies. J'aimais bien celles représentant les danses macabres et des scènes de purgatoires. Et puis, un minuscule pendentif très détaillé m'a littéralement impressionné. J'ai cru comprendre que c'était la pièce maitresse de l'expo (avec le squelette du Comte d'Egmond). La photo est bof, mais il ne faisait qu'un centimètre de diamètre !
La visite aura duré un peu moins de deux heures, sans se presser. Une fois sortie, on se rend compte qu'on a le droit de visiter une seconde expo. Celle-ci a trait "à l'art primitif". Des objets des Indiens d'Amérique sont exposés (dont deux magnifiques "coiffes de punk" en poil de bestioles dont j'ai oublié le nom...je dirai porc-épic mais j'ai un doute) et de sublimes "coiffes de grand-sachem" avec d'énormes plumes. L'étage est consacré à l'Asie, avec une salle pour le Népal et la région, une pour l'Inde (avec beaucoup de statues de divinités avec beaucoup de bras), une pour la Chine et les autres pays. J'ai craqué sur les marionnettes utilisées pour les théâtre d'ombre (chinoise), ainsi que sur une alcôve qui avait l'air très douillette. Une immense statue de Bouddha avec des yeux plus vrai que nature m'a bien marquée aussi. Étant un peu fatiguée, on a été plus vite, mais on peut tout de même compter plus d'une heure pour en faire le tour ! Et peu de gens s'y aventuraient, donc, c'était vraiment tranquille.
Bref, une bonne expérience pour une "première fois au musée sans obligation scolaire". A refaire !
Si vous voulez plus d'infos : http://www.kmkg-mrah.be/newfr/index.asp?id=2257
Sinon, autre rendez-vous culture : vendredi prochain, le Festival International du Film d'Amour (FIFA) débute à Mons. Vous saurez donc où me trouver ! (:
1 commentaire:
Au moins, ca fait un avantage d'aller a Bruxelles tout les jours : il y a plein de choses à faire. Mais je manque totalement de temps...
Il doit y avoir plein de belles choses à découvrir mais je ne pense jamais à aller voir les musées ou les expos...
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