La lune se reflétait si vivement sur la paroi de glace que cette lumière semblait provenir d’une autre source. Et pourtant, dans cette nuit d’encre, la lune était l’unique élément réussissant à percer les ténèbres. Le paysage nocturne, très calme, l’apaisait. Marchant autour de ce Palais de glace, le froid grignotait sa peau laissée nue par endroit. Mais il ne s’en inquiéta guère, seule cette étrange voix occupait son esprit. Join Me in Death. La neige crissait sous ses bottes, tandis que son long manteau sombre la raclait par endroit.Join Me in Death. Cette voix polaire résonnant dans sa tête, semblait provenir du cœur de ce Palais de glace. Mais comment la rejoindre ? A qui appartiennent les lèvres d’où s’échappe cet appel ? Ce n’était plus de la curiosité, c’était de l’obsession. Des nuits entières à rôder autour de la bâtisse, sans trouver aucune une fissure, aucun un interstice suspect… La glace trouble s’illuminait parfois à la tombée de la nuit, quand la voix devenait plus intense dans son esprit, plus irrésistible, plus désirable que jamais. Des crevasses se creusaient un peu plus chaque jour sur ses mains. Il constata avec horreur qu’elles formaient des mots, toujours cette même rengaine. Join Me in Death. Comment la rejoindre ? Comment ? Epuisé par le jeun forcé, la marche dans la neige, et surtout cette voix dans son esprit, il s’effondra.
L’absence du vent glacial qui battait ses tempes sans répit depuis des semaines fut la première chose anormale qu’il constata avant d’ouvrir les yeux. La seconde fut cette voix, qui ne résonnait plus dans sa tête, mais devant lui. Lorsqu’il ouvrit les paupières, il se trouva face à l’Ambiguïté Incarnée : le propriétaire de la voix, ou bien la propriétaire ? Him ou Her ? Des cheveux soyeux et noirs encadraient son visage fin aux yeux perçant. Il se releva dans un sursaut, ne pouvant articuler un mot. Il se tenait au centre du Palais, et il était vide. Il n’y avait rien d’autres à l’intérieur que ce curieux personnage. Il recula de surprise lorsque ce dernier fit un pas dans sa direction. Join Me in Death. Attirance insoutenable. L’être sortit des plis de sa tunique rouge-sang une dague en argent, l’éclat de la lune se reflétait bien trop violement sur la lame. Join Me in Death. La main pâle, aux ongles exagérément longs, se tendit doucement vers lui, lui proposant le couteau. Avec hésitation, il le saisit. Les yeux de l’Ambiguïté Incarnée s’enflammèrent. Join Me in Death. Il fit courir un doigt le long de sa gorge, exprimant muettement ses attentes. Join Me in Death. Avec ses yeux rouges et son sourire malsain, il salivait en attendant le Suicide. Hypnotique. Join Me in Death. Son sourire n’eut pas le temps de s’effacer, mais ses yeux rougeoyaient encore de haine lorsque la dague brisa son sternum et qu’il devint poussière. Son meurtrier ne réalisait pas encore la portée de son geste. La voix avait cessé. Le silence lourd s’empara à présent de son esprit, mais tellement plus doux que cette affreuse supplique. I don’t wanna join You in Death, I’m sorry. La dague s’écrasa dans la neige, tout comme le Palais de glace. I don’t wanna join…
L’absence du vent glacial qui battait ses tempes sans répit depuis des semaines fut la première chose anormale qu’il constata avant d’ouvrir les yeux. La seconde fut cette voix, qui ne résonnait plus dans sa tête, mais devant lui. Lorsqu’il ouvrit les paupières, il se trouva face à l’Ambiguïté Incarnée : le propriétaire de la voix, ou bien la propriétaire ? Him ou Her ? Des cheveux soyeux et noirs encadraient son visage fin aux yeux perçant. Il se releva dans un sursaut, ne pouvant articuler un mot. Il se tenait au centre du Palais, et il était vide. Il n’y avait rien d’autres à l’intérieur que ce curieux personnage. Il recula de surprise lorsque ce dernier fit un pas dans sa direction. Join Me in Death. Attirance insoutenable. L’être sortit des plis de sa tunique rouge-sang une dague en argent, l’éclat de la lune se reflétait bien trop violement sur la lame. Join Me in Death. La main pâle, aux ongles exagérément longs, se tendit doucement vers lui, lui proposant le couteau. Avec hésitation, il le saisit. Les yeux de l’Ambiguïté Incarnée s’enflammèrent. Join Me in Death. Il fit courir un doigt le long de sa gorge, exprimant muettement ses attentes. Join Me in Death. Avec ses yeux rouges et son sourire malsain, il salivait en attendant le Suicide. Hypnotique. Join Me in Death. Son sourire n’eut pas le temps de s’effacer, mais ses yeux rougeoyaient encore de haine lorsque la dague brisa son sternum et qu’il devint poussière. Son meurtrier ne réalisait pas encore la portée de son geste. La voix avait cessé. Le silence lourd s’empara à présent de son esprit, mais tellement plus doux que cette affreuse supplique. I don’t wanna join You in Death, I’m sorry. La dague s’écrasa dans la neige, tout comme le Palais de glace. I don’t wanna join…
Petites précisions : One-shot basé sur une chanson et un clip (again...). HIM est ce fameux groupe de "love metal" finlandais, mais dont je n'avais jamais écouté une seule chanson. Mais quand je suis tombée sur cette chanson, je l'ai trouvée jolie, même si ce n'est pas le genre que j'aime habituellement, et même si je ne suis pas d'accord avec le "thème" ! Mais son refrain répétitif m'est immédiatement rentré dans l'oreille, et impossible de penser à autres choses! Enfin, il faut savoir que HIM (His Infernal Majesty), s'est appelé HER pendant un moment aux USA (pour des raisons de droits). Je trouve cette ambiguïté fascinante (et la ressemblance entre Ville Valo et Brian Molko aussi ^^'). Bref, ce que je voulais faire passer avec ce one-shot, c'est QUE VOUS AVEZ TOUJOURS LE CHOIX & NE LAISSEZ PAS LES AUTRES CHOISIR VOTRE VIE A VOTRE PLACE !
1 commentaire:
C'est rigolo, ton OS, parce que tu reprend "l'univers" de la chanson et son histoire, mais tu la retourne de façon qui te ressemble bien (c-à-d le fameux "je décide tout seule de ma vie").
C'est ça que j'aime bien dans ta façon d'écrire.
Tu tires toujours ton inspiration dans un sens qui te correspond.
C'est amusant de pouvoir décelé des bribes des choses qui t'ont inspiré au moment où tu écrivais.
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