Floody Flood Pecker

Bon, tu excuseras mon titre scabreux, mais je trouve qu'il donne bien le ton de cet article aussi kilométrique qu'inutile. Cela fait un bon moment que je n’ai plus fait d’articles « spontané s». Alors let’s go ! Bon tout d’abord, j’ai eu envie de changé de blog parce que huuum, celui-ci me convient plus tellement, les derniers articles me ressemblent plus tellement (même si c’est bien moi qui les ai écrit, je vous rassure, je ne suis pas une plagieuse. Hum, qui irait plagier mon dernier one-shot en même temps ? U_U). Mais grosse flemme de faire à nouveau tout les changements pour avoir un lay-out potable, donc ça restera ici (sauf contre-ordre dicté par la partie impulsive de mon être). Alors, de quoi parler ? Du racontage de journée, ça vous tente ? (pff, et c’est là que je me dis que faire une vidéo m’éviterais de devoir m’user les doigts sur le clavier, mais les premières expériences parisiennes devant un appareil photo m’ont un peu effrayée quand j’ai vu le résultat). Donc voila, ce matin, puisque nous sommes samedi, j’ai eu droit à mon père qui ouvre « en toute délicatesse » (= comme un sauvage) la porte de ma chambre avec un petit sourire sadique sur le visage (comme celui décrit dans l’article précédent) hurlant « il est 9h15 ». Moi, lui répondant à moitié consciente « non, il est 9h12 ». Et c’est dans ce genre de moment que je suis motivée à sérieusement me trouver un nouveau logement (dans quelques mois si tout se passe bien, mais chuut, les détails sont encore top secret *prépare l’évasion du siècle*). Bon, je vous passe les détails de ma super matinée, pas envie de vous déprimer (pas dans le sens où elle était TROP géniale mais dans le sens où elle ne cassait pas trois pattes à un canard – okay, j’arrête avec les canards). Après-midi, il s’avère que j’avais dans l’unique projet de ce week-end de me rendre à Ath, dans une petite boutique de livres d’occasion vraiment magique ! Des rayonnages énormes, des milliers de livres (je n’exagère jamais, voyons) plutôt anciens, le tout à des prix défiant toute concurrence. Sauf que voila, j’avais prévu d’y aller SEULE (ou bien avec une amie qui aime aussi ce genre d’endroit mais qui n’était pas libre car il y avait du monde chez elle – détail important pour la suite, tu le noteras bien dans un coin de ta mémoire à moyen terme). Sauf que voila, mes parents ont entendu mon projet, et se rendaient par hasard au même endroit (sans blague…) Bon du coup, ça me faisait le transport gratuit, mais j’ai en échange eu droit à mon papounet qui me regarde, les bras croisé, le regard qui en dit long, pendant que je fouine dans les étagères. Et CA, ça me fait vraiment chier U_U Mais bon, il a vite que compris que j’allais exploser (oui encore. Mais bon, j’ai des raisons valables, non ? Puis je suis une fille, et ya des jours où vaut mieux pas faire chier une fille NA !). Donc voila, sur quoi j’ai mis la main ? Dans l’ordre : « Si c’est un homme… » (Primo Levi), un livre qui, si j’ai bien compris parle de l’extermination des Juifs durant la Seconde Guerre. J’avais déjà entendu parler de ce livre, donc c’est qu’il doit être plutôt connu et comme c’est un sujet qui m’attire encore pas mal, je me suis laissé tentée. Ensuite « l’Orange Mécanique » (Anthony Burgess), le livre qui est à l’origine du film. Film dont je ne me souviens avoir vu qu’une seule scène lorsque je devais avoir….cinq ans, une scène où si je me souviens bien, on foutait du produit dans les yeux d’un type qui avait les yeux bien ouvert et ce putain de truc m’a hanté un bon moment (je suis quelqu’un de très délicat et sensible, t’as pas encore remarqué, CONNARD ? *schizo aussi*). Du coup, je me suis dit que si je lisais le livre, j’anticiperais peut-être mieux le film (j’ai dit « peut-être »…). Ensuite, je tombe sur le rayon « Thriller », et sur un tas de livres d’Hitchcock. Hasard ou pas mais on m’a parlé de ce cinéaste le matin même, alors je me suis laissé tentée par un recueil de nouvelles non écrites par lui, mais rassemblées selon ses goûts. On verra. Ensuite, je regarde les livres « un peu plus gros » et craque pour….attention…Deux livres du commandant Cousteau. Un sur les baleines et un sur les pieuvres. (celui qui rigole, je le baffe). J’ai du dire dans un article publié il y a quelque mois, que la mer, c’était mon « kiff » et surtout ces deux animaux plutôt costaud (celui qui y voit là un jeu de mot avec le nom du commandant peut sortir *claque la porte* - « hey merde, l’auteur de ce texte vient de sortit, qu’est ce qu’on fait ? »….*sifflotte* *fais coucou de la main* *Carooow, mais reviens, on t’aiiime tous*  *s’y croit à mort* Bon okay, je reviens finir de taper cet article). Donc voila, je disais que ces deux énormes livres me faisait penser au genre de livres que j’aimais dévorer petite (ça y est ? je recommence à faire peur ?). A ce moment là, mon papa me pousse délicatement vers la sortie avant que je ne décide d’embarquer tout le rayon. Je regarde aussi les Stephen King/Richard Bachman à la sortie, mais ne trouve pas mon bonheur. Arrivée à la caisse sereine, le monsieur fait le compte : six, huit, dix. Voilà, cela fera cinq euros. Oui, vous avez bien lu, 5 € pour 3 romans de poche et deux imposants bouquins illustrés. Je vois aussi qu’il vend des jeux pour GameBoy Color, et des dvds, mais les jeux qui restent ne sont pas tops, et les dvds, je ne préfère pas tenter (déjà que mon lecteur aime pas les dvd neufs X__X). Histoire que ce blabla ait un but, sachez que cette boutique géniale mais un peu bordélique, (j’avais fait une liste de ce que je voulais, mais je l’ai vite rangée et ai préféré la méthode « random ») fermera ses portes à la fin du mois de mars, du coup, il ne reste plus qu’une dizaine de jours pour faire de TRES bonnes affaires. A la caisse, il décompte 50% des prix indiqués au crayon dans chaque livre, donc très bonne surprise ! Pour localiser ça sur une carte, ça s’appelle « Le Bouquinet » et ça se situe dans la rue entre la Grand Place d’Ath et le bâtiment des Finances. Flemme de mettre l’adresse exacte ici, mais si quelqu’un veut plus de détails, qu’il se manifeste et je ferais un effort. D’ailleurs, je compte bien y retourner encore une fois avant la fermeture définitive, car ce genre d’endroit me fait vraiment fondre… (et oui, à la base, je ne vous cache pas que j’avais un peu la flemme de me taper Ath juste pour ça, mais je suis versatile, que voulez vous mes amis U_U). Après cette petite balade, back to my room, pour dévorer non pas mes nouvelles acquisitions, mais « Jessie » (de Monsieur King, oui encore, ça te pose un problème, ptite tête ?). Je viens de le commencer, mais je suis déjà conquise. Pour résumer le début : dans un chalet de vacances BIEN isolé dans les bois, un homme attache son épouse avec des menottes dans le cadre d’un petit jeu coquin (ou bien dans le but de la violer, ça dépend du point de vue), mais il crève d’une crise cardiaque, et la femme, Jessie, reste seule, attachée, et vêtue uniquement d’une petite culotte de chez Victoria’s Secret. Bon, ça c’est les 40 premières pages, il y en a 380 et l’amie qui me l’a prêté m’a affirmé qu’on ne quittait pas la chambre. Bref, un bon huis-clos comme je les aime *____* Je n’avance pas beaucoup puisque je dois déjà repartir ! Oui, j’avais dit que ma descente au Bouquinet était ma seule sortie du week-end, mais ça, c’était avant de recevoir une proposition indécente de la part de Cindy, 22 ans, une maman qui cuisine TROP bien, une connaissance époustouflante des meilleures vidéos du net, une collection énorme de vieux jeux vidéo et qui se trouve être la personne avec qui je devais aller au Bouquinet mais qui « recevait des gens » (tu suis ?). « Tu veux venir manger des gaufres ? » Bon, comme cela commence à faire beaucoup de week-end que je tape l’incruste chez eux (surtout au moment des repas…*bave en repensant à cette pizza maison et ce risotto *aaaaaargh*), je me dis que j’irais bien leur chercher quelques pralines. Etant d’une flemme monstrueuse, je me dis que j’aurais bien assez avec ce qui trainait dans mon portefeuille… Sympa quand tu es face à la vendeuse et que tu te rends compte qu’il te manque un euro et 20 centimes et que la boutique a pas de lecteur de cartes U____U Putain, faut que je déménage vers une région civilisée ! Argh, par miracle je me trouvais dans la zone la plus « commerciale » de la ville, du coup, j’ai trouvé une banque et ai pu enfin embarquer les chocolats. Que d’émotions mes amis ! U___U Arrivée saine et sauf chez Cindy (je te passe l’épisode du créneaux-de-la-mort-qui-tue-pas-sa-mère) nous attaquons directement les gaufres. Bon, j’étais apparemment la dernière arrivée et que tout le monde attendait mais nous passerons ce détail. Nous filons directement près du gaufrier. *baaaaave* Je pense qu’il est plutôt sain pour mon image (mais oui, tu sais, ce truc là, qui fait de moi une fille TROP COOL et qui fait que tu as envie d’être moi, Ha Ha !!) de ne pas dévoiler le nombre de gaufres que j’ai avalé mais hum, je crois que les autres invités ont un peu hallucinés de mon appétit bien dissimulé sous « mon allure frêle de merde». (quoi ? les gaufres, c’est comme les pizzas et les chips : jamais assez). Puis, j’ai eu l’occasion de gouter non seulement de la confiture maison, de la crème fraiche maison (tu sais, celle qui fond pas sur ta gaufre en 2 secondes, le temps que tu repose la bombe) et surtout : de la pâte aux spéculoos Lotus qui est juste ORGASMIQUE ! (oui, encore un truc à ajouter à ma liste de trucs orgasmiques. Au prochain concert, je planquerais une gaufre au spéculoos dans ma poche et là, ça va être énorme ! xD). Puis, la discussion dévie je-ne-sais-comment vers les Gothic-Lolita, et Cindy me déballe ses deux robes, et je suis jalouuuuuse U_U (bon, je suis jalouse de tout ce qui a dans sa chambre, c’est dit !) Ainsi que sa collection de poupées-dont-j’ai-oublié-le-nom-mais-pas-le-prix. Pff, et une de ses poupées à PILE la couleur/coiffure que je veux. Je montre sa photo au coiffeur ? *BLAM* 

Ensuite, on termine la soirée devant quelques jeux pour Playstation 1, juste par nostalgie. Et rooh, les jeux étaient vachement bien foutus à l’époque ! Et puis, je rentre tranquillou chez-moi, et CA SENT LA PIZZA A CREVER DANS LA MAISON MAIS IL EN RESTE PLUS U_____U Je deviens folle là, c’est pour ça que j’ai écrit cet article ordinaire sur une journée ordinaire dans ma vie ordinaire. Parce que je veux une pizza !